Une plaie effroyable où l’on voit le papisme,
L’amour, l’épiscopat, la volupté, le schisme !
Un incurable ulcère où Moloch-Cupidon
Verse avec Astarté ses souillures !…
Ce n’est pas Astarté, monsieur, c’est Égérie.
Ta bouche est un venin dont mon âme est flétrie.
Retirez-vous de moi, vous tous qui commettez
Les fornications et les iniquités !
Vous desséchez mes os jusque dans leur moelle !
Mais les saints prévaudront ! Votre engeance cruelle
Ne les courbera point ainsi que des roseaux ;
Et quand déborderont enfin les grandes eaux.
Elles n’atteindront pas à leurs pieds !
Tu radotes !
À quoi vous serviraient alors vos grandes bottes ?
S’il ne pleut point sur vous, pourquoi ces grands chapeaux ?
D’un fils de Zerviah c’est bien là le propos !
Eh ! mais oui ! c’est un mage ! un sphinx à face d’homme.
Vêtu, paré, selon la mode de Sodome !
Satan ne porte pas autrement son pourpoint.
Il se pavane aussi, des manchettes au poing.
Couvre son pied fourchu, de peur qu’on ne le voie.
De souliers à rosette et de chausses de soie.
Et met sa jarretière au-dessus du genou !
Ces bijoux, ces anneaux, consacrés à Wishnou,