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Mais de Charles premier ou de la charte anglaise,
Mettant la main sur la poche de son justaucorps.
Qu’ai-je là qui me gêne et me pèse ?
Il tire de sa poche la bourse que lui a remise Murray.
Ah ! c’est le prix du sang ! — Oui. J’avais oublié Que pour m’assassiner ces messieurs m’ont payé.
Voyons s’ils ont des droits à ma reconnaissance ;
Comptons ; jugeons un peu de leur munificence.
La tête de Cromwell, combien cela vaut-il ?
Il prend la lanterne des mains de Manassé et en dirige la lumière sur la bourse.
Il recule avec horreur, après y avoir jeté un regard.
Dieu ! le nom de mon fils brodé sur cette bourse ! Il recule avec horreur, après y avoir jeté un regard.
De cet or parricide il était donc la source !
L’examinant de nouveau avec attention.
Je ne me trompe pas, voilà son écusson ! Quelle preuve à présent manque à sa trahison ?
Ah ! misérable enfant ! ah ! misérable père !
Quoi ! non content d’avoir, en leur impur repaire.
Sa part dans leurs complots, sa part dans leurs repas,
D’encourager leurs coups, de boire à mon trépas,
Mon fils faisait les frais de la funèbre fête !
Il leur donnait son or pour acheter ma tête !
Et, de tous leurs plaisirs complice sans remord,
Il jette la bourse à terre avec dégoût.
Ses prodigalités vont jusqu’au parricide !Entre Richard Cromwell qui paraît chercher son chemin dans la nuit.
J’entends venir quelqu’un.
SCÈNE VI.
Les Mêmes, RICHARD CROMWELL.
RICHARD CROMWELL.
Il s’avance lentement vers l’avant-scène.
Il s’avance lentement vers l’avant-scène.
La nuit n’est pas lucide.