Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/322

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CROMWELL.
À propos, quand vous aurez Cromwell,
Dis-moi, qu’en ferez-vous ?
SIR WILLIAM MURRAY.
Mais d’abord, — je suppose, —
Oui, — que nous le tuerons. Voilà tout.
CROMWELL.
Peu de chose.

SIR WILLIAM MURRAY.
Nous nous contenterons d’un prompt et doux trépas.

Nul de nous n’est cruel.

CROMWELL, à part.
Je ne le serai pas
plus que vous.
SIR WILLIAM MURRAY.
C’est conclu ?

CROMWELL.
Tu le dis.

SIR WILLIAM MURRAY, aux cavaliers qui l’attendent dans un coin du théâtre.
Venez vite.
On entre au sanctuaire en payant le lévite ;

J’en étais sûr.

LORD ORMOND, à sir William Murray.
C’est fait ?

SIR WILLIAM MURRAY.
Oui.

LORD ORMOND, aux cavaliers.
Marchons.
Les cavaliers se placent deux à deux, et s’avancent vers Cromwell qui présente son mousquet.