Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/214

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

De l’argent, puis enfin, de tous environné,
Il a dit : — À ce soir ! Pour entrer dans la place,
Cologne et White-Hall — sera le mot de passe.

GIRAFF, battant des mains avec joie.
C’est quelque agent de Charle !
ELESPURU.
Ou plutôt de Cromwell !
Si j’en juge aux propos qu’en son dépit cruel

Vomissait contre lui le fils de notre maître,
Richard, emprisonné sur des rapports du traître.

GIRAFF, riant.
C’est vrai ! Richard, qu’on va condamner à présent,

Voulait tuer son père ! — Ah ! c’est très amusant !

TRICK.
Et moi, j’ai quelque chose encor de plus risible

Que tout cela.

GRAMADOCH.
Vraiment ?

GIRAFF.
Sire Trick, pas possible !

TRICK, montrant un rouleau de parchemin noué d’un ruban rose.
Voyez ceci.
ELESPURU.
Cela ! qu’est-ce ?

TRICK.
Ce parchemin,
Des poches du docteur est tombé dans ma main.
GRAMADOCH.
Bon ! c’est quelque sermon, bien noir, bien effroyable,

Commençant par enfer et finissant par diable.