Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ces complots sont un jeu des malveillants jaloux,

Réduits, par impuissance, à s’amuser de nous.
On entend un bruit de pas ; Cromwell regarde dans une galerie latérale.
Voici des courtisans avec leurs airs de fête.
Je vais prendre un peu l’air, Thurloë. Tiens-leur tête.
Il sort par la petite porte.
SCÈNE VIII.
THURLOË ; WHITELOCKE ; WALLER, poëte du temps ; le sergent MAYNARD, en robe ; LE COLONEL JEPHSON, en uniforme ; LE COLONEL GRACE,en uniforme ; SIR WILLIAM MURRAY, ancien habit de cour ; M. WILLIAM LENTHALL, précédemment orateur du parlement ; LORD BROGHILL, en habit de cour ; CARR.
Carr arrive le dernier et s’arrête au fond, jetant autour de lui un regard scandalisé, tandis que les autres parlent sans l’apercevoir.

WHITELOCKE, à Thurloë.
Son altesse est absente ?
THURLOË.
Oui, mylord.

M. WILLIAM LENTHALL, à Thurloë.
Je voulais
Lui rappeler mes droits.
LE SERGENT MAYNARD, à Thurloë.
Je venais au palais
Pour une chose urgente.
LE COLONEL JEPHSON, à Thurloë.
Une importante affaire
M’amenait.
SIR WILLIAM MURRAY, à Thurloë.
Ce placet qu’à mylord je défère
Dans sa future cour sollicite un emploi.