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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.
Je pris un baiser à ta lèvre en feu,
Quand tu t’en allas, décoiffée et Tu revins chez toi, pensive et très rouge.
Je restai Moi, j’étais tout pâle et je crus en j’adorais Dieu…

Le chapitre vii a été écrit en 1847-1848 sur le reste du papier employé pour la « chanson ».

Feuillet 274. — VIII. Plusieurs points d’interrogation…

Au début, ratures résumant l’ajouté marginal des deux premiers paragraphes. Au bas du verso quelques lignes rayées sont reportées et développées plus loin.


LIVRE XIII. — MARIUS ENTRE DANS L’OMBRE.

Autre titre : Passage du blanc au noir.)

Livre écrit en 1847-1848, moins cinq feuillets ajoutés au chapitre iii.

Le livre XIII suit, sans division, la fin du dernier chapitre du livre XII, et le titre du premier chapitre est écrit entre les lignes. Le titre-table ne vient que deux pages plus loin.


Feuillet 280. — III. L’extrême bord.

Au bas du verso de ce feuillet, après l’exclamation : Marche donc, lâche ! on lit une note rayée et très significative :


(Note pour moi.)

Ici relever l’insurrection. La patrie se plaint, soit. Mais l’humanité vous dit : Va ! Il ne s’agit plus d’un territoire sacré, mais d’une idée sainte ! La France saigne, mais la liberté sourit.


Ces lignes indiquent clairement le genre de modifications que ce chapitre, écrit en 1848, a subies en 1861. À quoi bon en effet avoir ouvert les yeux à Marius, l’avoir introduit dans le groupe des jeunes révolutionnaires, s’il devait les désavouer au moment de l’action ? La note citée plus haut est suivie de cinq pages dans lesquelles réapparaît un Marius converti aux nouvelles idées de progrès.


LIVRE XIV. — LES GRANDEURS DU DÉSESPOIR.


Ce livre est le dernier que Victor Hugo ait écrit en 1848. Quelques ajoutés datent de la révision.

Au titre-table, deux variantes aux deux premiers chapitres :


Le drapeau rouge abattu.

Le drapeau rouge relevé.


Feuillet 289, verso. — IV. Le baril de poudre. Au bas de ce feuillet et au haut du feuillet suivant, ratures contenant la fin du