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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Note au coin du feuillet 236 :

La dernière page du livre précédent est au 1er recto du 1er feuillet, et le 1er chapitre du livre suivant[1] termine le dernier feuillet 06[2]


Feuillet 237, verso. — I. Quelques éclaircissements sur les origines de la poésie de Gavroche.

Tout le texte compris entre la chanson de Gavroche et l’incident du perruquier effrayé n’existait pas dans le manuscrit primitif, et remplit pour le premier chapitre toute la marge du feuillet 237, et pour le chapitre ii une suite de six fragments de papier collés les uns sous les autres et numérotés 238, 238bis, 239, 239bis, 240, 240bis, 241.

Au bas du feuillet suivant, dans le chapitre iv, un ajouté numéroté 243.


Feuillet 244, verso. — V. Le vieillard.

La chanson terminant ce chapitre, écrite en 1860-1862 sur un fragment collé au bas du feuillet, n’avait d’abord qu’un couplet qui a été repris en partie et publié dans Toute la lyre. Le voici :

Un bon bourgeois est un veau
Qui s’enrhume du cerveau.
Et beugle, geint, bave et pleure
Sur les rois, fiacres à l’heure.
Sur sa caisse, et sur la fin
Du monde où l’on avait faim.

LIVRE XII. — CORINTHE.


Le livre XII, moins le chapitre ii et deux pages du chapitre iv, est de 1846-1848.


Feuillet 246, verso. — I. Histoire de Corinthe depuis sa fondation.

Cette variante dans le premier vers du quatrain sur Mme Hucheloup :


Elle empeste à dix pas, elle empoisonne à deux.

Tout le verso du feuillet 246 est rayé, et le texte, repris et développé en marge, est suivi de douze pages écrites en exil, constituant la presque totalité du chapitre ii. On se rendra compte de l’importance de cet ajouté en se reportant page 265 de ce volume, au vers :


Régale si tu peux et mange si tu l’oses.

Ce vers était suivi de ce passage, transformé depuis :


Joly et Grantaire entrés à Corinthe pour déjeuner n’en étaient plus sortis. Ils y étaient seuls depuis le matin, les autres étant allés « voir les événements » ; la table où ils s’accoudaient était couverte de bouteilles vides. Deux chandelles y brûlaient, l’une dans un bougeoir de cuivre

  1. Corinthe.
  2. Verso du feuillet actuellement paginé 245.