roman même, et semblent détachées du dossier Amour faisant partie d’un ouvrage encore inédit : Tas de pierres. On y distingue quatre écritures différentes, sans compter celle de 1860-1862.
Dans les intervalles ménagés entre les divers fragments de papier contenant ces pensées, Victor Hugo a introduit çà et là le texte se rapportant directement aux Misérables.
LIVRE VI — LE PETIT GAVROCHE.
Le livre vi, moins le premier chapitre, a été écrit en 1847.
Feuillet 147. — Une note au bas de ce feuillet, paginé autrefois U* et terminant le livre V :
(Finir ici le livre).
Commencer le livre suivant par l’intercalation U5 bis-U5 ter. Depuis 1823 jusqu’à : dans les rues.
Les mots soulignés commencent et finissent le premier chapitre : Méchante espièglerie du Vent, écrit en 1860-1862. Au verso du feuillet 147, on lit le début du chapitre ii, que viennent couper le titre du livre et le premier chapitre. Dans la version primitive, les enfants trouvés par Gavroche n’étaient pas ses frères, mais « deux petits déguenillés qui demandaient la charité ».
Feuillet 154. — II. Où le petit Gavroche tire parti de Napoléon-le-Grand.
Note sous le titre :
Le commencement de ce chapitre : Le printemps à Paris, etc., est au deuxième verso du feuillet U5.
Ce feuillet, venant immédiatement après le premier chapitre, débute en effet par :
Les deux enfants se remirent en marche en pleurant.
Beaucoup d’intercalations et de développements dans ce chapitre, notamment la rencontre de Montparnasse, le parallèle entre l’idée de Napoléon faisant de l’éléphant un symbole et Dieu en faisant un abri, l’énumération des « emprunts » successifs de Gavroche au Jardin des Plantes, et les plaisanteries rassurantes qu’il fait à ses « mômes ».
Au milieu du texte de 1847, un ajouté, datant de Guernesey, depuis ces mots : Un instant après, le perruquier lui revenant… jusqu’à : Attrapé ! (Voir pages 125-126.)
C’était d’abord Panchaud que Gavroche rencontrait, puis le nom de Claquesous a été écrit en surcharge, et en dernier lieu Montparnasse.
Feuillet 157, verso. — Note au crayon :
Ajouter quelque chose. Rappeler Babet.
Cette note a motivé l’intercalation d’une page entière à partir de : Sais-tu où je vas ?