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Tome II.
Les lettres sur l’origine de la chouannerie.

Tous les signets avec notes de ce second volume ne sont pas de l’écriture de Victor Hugo. Il les a simplement dictées.

P. 19. Rendez-vous nocturne des bleus et des chouans.

Une entrevue entre quatre bleus et quatre chouans eut lieu dans la nuit du samedi au dimanche de la Trinité.

Jambe-d’Argent promet au chef du poste qui s’est enrôlé dans les rangs républicains pour sauver sa famille d’épargner les hommes qui sont sous sa conduite.

P. 28. Petit Prince vit plusieurs jours et plusieurs nuits caché dans le tronc d’un arbre.

C’est le récit qui a inspiré à Victor Hugo l’idée de donner à la Flécharde et à ses enfants une émousse pour abri.

P. 43. Bandes diverses du Bas-Maine.

À la tête de ces bandes, Chambord, La France, Sans-Pardon, Rattelade, le petit Sans-Peur, les trois frères Corbin, La Ramée, Malines, Bénédicité, Taillefer, Morière, Delières, Jambe-d’Argent, etc.

Victor Hugo a cité plusieurs de ces chefs de bandes dans la troisième partie.

P. 47. Mousqueton bandit.

Portrait de Mousqueton.

P. 67. Soldat bleu secouru par des femmes.

P. 69. L’homme nu sauvé par un tisserand.

Un soldat républicain, dépouillé de ses vêtements par la bande de Moulins, s’était sauvé à travers la campagne et blotti dans un champ ; il était venu demander l’hospitalité à un tisserand qui ne la lui refusa pas.

P. 73. Pourquoi les chouans choisissent la lisière des bois.

Victor Hugo en a parlé dans leur manière de combattre (troisième partie, livre premier, chapitres ii, iii). Les chouans se ménageaient un refuge en cas de surprise, car les républicains ne se mettaient plus à leur poursuite, l’expérience leur ayant appris que les chouans, étant d’habiles tireurs et ayant la connaissance du terrain, avaient un grand avantage sur eux.

P. 74. Déguisements et visages noircis.

Les chouans du canton qui servaient de guide aux troupes royalistes se déguisaient et se barbouillaient le visage pour ne pas être reconnus des habitants qui, par leurs dénonciations, auraient pu compromettre leurs familles.

P. 82. Monsieur Jacques.

Portrait de l’énigmatique Monsieur Jacques ; comme l’appelle Victor Hugo.

P. 88. Brigandages de Coquereau.

Au bourg Saint-Laurent ; un dimanche, l’agent de la commune, le chef de la garde nationale, les membres du conseil municipal et d’autres personnes s’étaient rassemblés pour lire les gazettes. Coquereau, qui le savait, se dirigea vers le lieu de réunion, entra avec sa troupe. Ils tuèrent trois hommes, en blessèrent plusieurs autres, et entraînèrent les derniers hors de la maison pour les fusiller.

P. 91. Belle conduite des femmes. — Les six cents grenadiers de la garnison de Sablé.

Les femmes du bourg de Saint-Laurent, oubliant le danger, entreprirent de sauver les malheureux, mais elles n’étaient pas écoutées et étaient repoussées durement.

Ces cruelles exécutions furent reprochées vivement à Coquereau.

Les chouans, en s’avançant vers le bourg de Miré, entendirent la voix d’un