Tout à coup on entendait un bruit d’eau et d’écume, on apercevait à ses pieds un torrent, on se trouvait presque à l’improviste au fond du ravin ; il y a en cet endroit une brusque éclaircie d’arbres, on levait la tête vers ce soupirail de lumière, et l’on avait une pparition farouche. Là, tout près, sur le revers de la montagne opposée, une configuration haute et noire se dressait dans la nuée.
C’était le château de Mauvaise.
Sous le plan, quelques indications sur le château et ses habitants :
Statue en pied du duc de Réthel, qui avait eu le pour sous Louis xiv[1], et allié de la maison de Mauvaise.
Mlle Poingdestre l’aînée.
Mme la chanoinesse, sœur puînée.
Le marquis de Mauvaise, troisième, mais aîné des fils.
Le vicomte Gauvain Poingdestre, frère puîné (ce titre était celui du puîné) mort et remplacé par son fils le vicomte Gauvain Poingdestre.
La grande sœur, sèche, grave, ayant la lèvre supérieure en surplomb, signe de circonspection et de laconisme. Sûreté. Les paupières habituellement baissées.
La cadette, grasse, gaie, aimable avec un fond impérieux, gentiment bavarde. Aimant à parler du ton d’une personne contredite.
Dévote, mais faisant son tri dans les préceptes religieux, choisissant les vertus qui lui étaient faciles et gardant les défauts qui lui étaient agréables.
- ↑ On a pu lire dans l’Homme qui rit (chapitre xii de la deuxième partie) ce que c’était que le pour. (Note de l’éditeur.)