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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

LIVRE II. — LA CHUTE.
(Autres titres : Un passant. — Jean Valjean.)

Pour ce livre, un seul chapitre de 1861, tout le reste de la première période.

Une note, jetée au haut de la feuille donnant la table du livre II, offre cette variante au chapitre xi du livre I : Le côté humain des meilleurs.


Feuillet 149. — I. Le soir d’un jour de marche.

Daté 17 novembre 1845, et chiffré A. Début primitif du roman.


Feuillet 151. — Pour la première fois dans le texte le nom de Jean Valjean est écrit en surcharge sur Jean Tréjean. Cette surcharge se répétera tout le long du manuscrit de 1845.


Feuillet 157. — II. La prudence conseillée à la sagesse.

Variante de titre : L’évêque entre les deux vieilles femmes.

En haut de ce feuillet (chiffré L) cette mention qui vient à l’appui de ce que nous avons dit plus haut :


Note pour moi.


(Les feuillets E, F, G, H, I, J, K ont été détachés et forment maintenant la section qui précède Jean Valjean. Le numérotage L et lettres suivantes est donc ce qu’il doit être.)


Feuillet 158. — Fragment de papier collé au bas du verso du feuillet 157.


Feuillet 160. — III. Héroïsme de l’obéissance passive.


… C’est le voyageur que nous avons vu errer de porte en porte an commencement de ce livre, et auquel une bonne femme qui passait avait fini par dire en lui montrant une porte dans la place de la cathédrale : Allez frapper là.


Après l’interversion des deux premiers livres, ces lignes ont été biffées.

Feuillet 162, verso. — Très surchargé, raturé. Deux lignes biffées dans le récit du forçat :


Mais pour nous à qui on dit tu, un homme à qui on dit : Monseigneur, c’est si loin !


Feuillet 164, verso. — IV. Détails sur les fromageries de Pontarlier.

Le nom de Jean Valjean a subi trois transformations ; d’abord c’était Jean Tréjcan, puis Jean Vlajean, enfin Valjean. Les notes biffées que nous allons reproduire, et qui sont écrites à l’encre rouge en marge du passage ci-dessous de la lettre de Mlle  Baptistine, datent de l’époque où le forçat s’appelait Jean Vlajean.


« Monsieur Jean Valjean[1], c’est à Pontarlier que vous allez ?

(Note.)

  1. Le nom est Vlajean et non Valjean, mais nous remettons le texte de Mademoiselle Sylvanie.