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Dans mon trimin rencontre,
Lirlonfa malurette,
Un peigre du quartier
Lirlonfa maluré.

Un peigre du quartier.
Maluré.
— Va-t’en dire à ma largue,
Lirlonfa malurette,
Que je suis enfourraillé,
Lirlonfa maluré.
Ma largue tout en colère,
Lirlonfa malurette,
M’dit : Qu’as-tu donc morfillé ?
Lirlonfa maluré.

M’dit : Qu’as-tu donc morfillé ?
Maluré.
— J’ai fait suer un chêne,
Lirlonfa malurette,
Son auberg j’ai enganté,
Lirlonfa maluré,
Son auberg et sa toquante,
Lirlonfa malurette,
Et ses attach’s de cés,
Lirlonfa maluré.

Et ses attach’s de cés,
Maluré.
Ma largu’ part pour Versailles,
Lirlonfa malurette,
Aux pieds d’sa majesté,
Lirlonfa maluré.
Elle lui fonce un babillard,
Lirlonfa malurette,
Pour m’faire défourrailler,
Lirlonfa maluré.

Pour m’faire défourrailler,
Maluré.
— Ah ! si j’en défourraille,
Lirlonfa malurette,
Ma largue j’entiferai,
Lirlonfa maluré.
J’li ferai porter fontange,
Lirlonfa malurette,
Et souliers galuchés,
Lirlonfa maluré.