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le philosophe, bas au poëte.
Soupe-t-on dans cette maison ?
le poëte élégiaque.
Oui, tout à l’heure.
le monsieur maigre.
Maintenant on veut abolir la peine de mort, et pour cela on fait des romans cruels, immoraux et de mauvais goût, le Dernier Jour d’un Condamné, que sais-je ?
le gros monsieur.
Tenez, mon cher, ne parlons plus de ce livre atroce ; et, puisque je vous rencontre, dites-moi, que faites-vous de cet homme dont nous avons rejeté le pourvoi depuis trois semaines ?
le monsieur maigre.
Ah ! un peu de patience ! je suis en congé ici. Laissez-moi respirer. À mon retour. Si cela tarde trop pourtant, j’écrirai à mon substitut…
un laquais, entrant.
Madame est servie.