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Oui, le tonnerre éclaire et gronde sous mon front,
J’ai sous mon crâne obscur le gouffre et la tempête,
Et l’indignation du flot que rien n’arrête ;
J’ai dans mon coeur le roc et toute sa fierté ;
Et je jette dans l’air un cri de liberté,
J’insulte le brouillard des préjugés sans nombre,
Je souffle un tourbillon de vérité sur l’ombre,
Je lâche au vent mon. âme, et certes, j’ai ce droit,
Puisque l’oiseau de mer vient voler sur mon toit.

CXXIX Quand ce banni,