NOTES EXPLICATIVES. 375
Après avoir tout biffé, Victor Hugo a tracé une ligne de points de suspension et commencé :
Le bien germe parfois dans les ronces du mal. XIV. MON AME ETAIT EN DEUIL ; C’ETAIT L’HEURE DE L’OMBRE l’^^^ Plus bas que la date, trois vers qui semblent n’avoir aucun rapport avec cette poésie : La sombre cathédrale avec son noir clocher Où l’on voit le bourdon qui bondit et qui saute. Au-dessus des vieux toits
Au milieu des maisons s’élève immense et haute. XV. JE TRAVAILLE.
Le second feuillet de ce manuscrit se reliait ainsi au premier : Je connais dès longtemps leur vaine objection. L’art est la roue immense, et j’en suis l’Ixion. Je laisse sous mes pieds ce murmure, et je pense. Victor Hugo a rayé ce dernier vers et en a écrit huit nouveaux en marge. XVII. QUAND JE MARCHE A MON BUT AUGUSTE... Ecrit au verso d’une lettre datée : 7 novembre iSji. En marge, cette variante de la traduction d’Horace : Si le monde croulait, la ruine du monde serein.
L’écraserait calme et sans peur. XVIII. 6 TOI gui M’AS MAUDIT DANS TES SOUFFRANCES SOMBRES ^^.. Le titre et les deux premiers vers sont rayés ainsi que trois vers en marge ; voici ce que nous avons pu en déchiffrer ; À H. DUCHESSE D’O.
Toi que j’ai dû quitter,
O reine de l’exil qui, lorsque tu tombas, N’as pas compris de nos libres combats Femme. . .
Trois autres vers écrits à l’encre rouge en marge sont illisibles.