Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIII.djvu/25

Cette page n’a pas encore été corrigée


Vous êtes bien des fois venus dans ma demeure
En m'appelant ami!
Vous avez dans vos bras bercé l'enfant qui pleure
Et l'enfant endormi.
Et tandis qu'ils dormaient, beaux fronts où semble luire
Tout un monde meilleur,
Vous paraissiez, penchés avec un pur sourire,
Vague reflet du leur;

Tenir vos coeurs ouverts aux sereines pensées;
Aux songes réchauffants,
Qui sortent doucement, pour nos âmes blessées,
Du sommeil des enfants.