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Comme un geai dans l’arbre,
Le roi s’y tient fier ;
Son cœur est de marbre,
Son ventre est de chair.

On a pour sa nuque
Et son front vermeil
Fait une perruque
Avec le soleil.

Il règne et végète,
Effrayant zéro
Sur qui se projette
L’ombre du bourreau.

Ce trône est la tombe ;
Et sur le pavé
Quelque chose en tombe
Qu’on n’a point lavé.


10 août 1865.