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ODES ET BALLADES.
Hélas, en vain !… la meute cherche,
Cherche,
Et là tu retentis encor,
Cor !
Où fuir ? dans le lac ! Il s’y plonge,
Longe
Le bord où maint buisson rampant
Pend.
Ah ! dans les eaux du lac agreste
Reste !
Hélas ! pauvre cerf aux abois,
Bois !
Contre toi la fanfare ameute
Meute,
Et veneurs sonnant du hautbois…
Bois !
Les archers sournois qui t’attendent
Tendent
Leurs arcs dans l’épaisseur du bois !…
Bois !
Ils sont avides de carnage ;
Nage !
C’est ton seul espoir désormais ;
Mais
L’essaim, que sa chair palpitante
Tente,
Après lui dans le lac profond
Fond.