Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome I.djvu/308

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
294
ODES ET BALLADES.


ODE VINGT-CINQUIÈME.

RÊVES.


En la amena soledad
de aquesta apacible estancia,
bellisimo laberinto
de arboles, flores, y plantas,
Podeis dexarme, dexando
conmigo, que ellos me bastan
por companîa, los libros
que os mande sacar de casa ;
que yo, en tanto que Antioquia
cèlebra con fiestas tantas
la fabrica de esse templo,
que oy à Jupiter consagra,
· · · · · · · · · · · · · · ·
huyendo del gran bullicio,
que hay en sus calles, y plazas,
passar estudiando quiero
la edad que al dia le falta.

Calderon.
El Magico prodigioso.



I



Amis, loin de la ville,
Loin des palais de roi,
Loin de la cour servile,
Loin de la foule vile,
Trouvez-moi, trouvez-moi,

Aux champs où l’âme oisive
Se recueille en rêvant,
Sur une obscure rive
Où du monde n’arrive
Ni le flot, ni le vent,