Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Philosophie, tome I.djvu/243

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
231
RELIQUAT.

Où serait l’unité de la grande famille humaine si les nations ne se fondaient pas par les bords ?


Papiers dérangés et envolés.

Le vieux savant : — C’est le sieur Zéphir qui a fait cela.


L’homme qui pense, mais dont l’esprit demeure dans les régions secondaires, est triste, morose, méfiant, insociable toujours, souvent méchant. Celui au contraire qui a l’habitude des grandes pensées est bon, fier, noble, gai, généreux, rayonnant. Les petites montagnes produisent les ours, les grandes montagnes produisent les aigles.


Peu boivent à la source ; beaucoup boivent au ruisseau. Le ruisseau est mêlé de tarife, mais il vient de la source.


Jamais les cygnes n’approchent des eaux fangeuses ni les grandes pensées des âmes basses.

ou

Jamais les cygnes n’approchent de certains cloaques ni les grandes pensées de certaines âmes.


Ne dites de mal de personne ; vous mettez ainsi dans leur tort ceux qui disent du mal de vous.


Un homme comme il faut, c’est un homme comme il ne faut pas.


Le Christ ! bah ! incarné une fois ! — Parlez-moi de Vishnou, qui a eu douze incarnations ! — Avatars.


Lemercier fait du bon et du mauvais, mais il fait mieux lemauvais que le bon[1].

Les cuirassiers à la grande redoute de la Moskowa. — On aurait dit une mer escaladant une montagne.


  1. Ces lignes sont barrées. (Note de l’Éditeur.)