La plupart des amis sont comme le cadran solaire. Ils ne marquent que les heures où le soleil vous luit.
Oh ! l’aristocratie et l’ancien régime ont toujours été bons et protecteurs au génie, j’en atteste tous ces grands hommes, tous ces beaux talents, toutes ces hautes intelligences que les puissants du dix-huitième ont toujours si honorablement traités, depuis le laquais Jean-Jacques jusqu’au laquais Mozart.
J’aime le spectacle des choses consolées par leur contraste : les enfants l’hiver, les vieillards au printemps.
MM. Abel Rémusat et Martin sont morts du choléra asiatique. Mort d’orientalistes.
Calidasa, auteur de Sacountala, vivait 50 avant Jésus-Christ. C’est le Virgile de l’Orient.
Le monde est si grand que Dieu doit être indulgent.
Lorsque le rabbin Eliézer était sur son lit de mort, ses disciples lui demandèrent ce qu’ils pouvaient faire pour obtenir leur salut : — Laissez les Écritures, leur dit-il, et prenez le Talmud.
Dieu, dit un autre rabbin, lit lui-même le Talmud, se soumet à ses ordonnances, et son chapitre favori est celui de la Vache rouge.
Quand une vérité est nouvelle et apparaît dans le monde pour la première fois, tout ce qu’un homme de génie peut pour elle, c’est de la faire admettre et écouter d’abord comme un paradoxe.
L’homme est le maître de la création et le serviteur de la société. De cette double situation découlent son droit et son devoir.
Il y a des choses qui ne sont pas précisément des devoirs et qu’il faut pourtant faire. En ne les faisant pas, vous risquez de rester en deçà de la justice ; le pire qui puisse vous arriver en les faisant, c’est d’être généreux.
