Puis, des souvenirs d’enfance :
Moi, jeune enfant pensif,
Blond écolier déjà distrait par la nature,
Tandis qu’interrompant quelque grave lecture,
Le maître nous parlait, souvent, au jour tombant,
Par la croisée ouverte en face de mon banc,
Je regardais, rêvant dans l’ombre un barbarisme,
Le couchant rubanné des sept couleurs du prisme.
... Pendant que mes frères et les autres
La Muse me tirait furtivement à part.
1844. — Les deux excursions à Nemours et à Montargis, publiées exclusivement
dans la petite édition Hetzel-Quantin, sont extraites, ainsi que les deux dessins
(château et église de Nemours, voir p. 557, 559), d’un album rouge en tête duquel
on lit le récit des Funérailles de Napoléon[1]. Plusieurs pages blanches ; quelques-unes devaient contenir des dessins qu’on a découpés et enlevés : le carré de papier
manque au milieu de la page. Parmi quelques vers publiés, ce Refrain du matelot :
J’aime mieux marcher sur les pieds des autres
Que sentir les vôtres
Marcher sur les miens.
Une très jolie ébauche au crayon du château de Gien, et quelques pensées inédites et qui seront publiées ultérieurement, complètent cet album.
1849. — Quelques pages pliées en deux et ne contenant, à part le texte que nous avons publié, que le relevé des dépenses faites au cours de cette petite excursion.
1859. — Petit album de poche en cuir noir. Outre la relation de l’excursion de Serk, ce petit album contient beaucoup de vers raturés des (Quatre vents de l’Esprit et de la Légende des siècles dont la première partie paraissait cette année-là, et une poésie publiée dans Dernière Gerbe[2] en retournant la page où cette poésie est écrite au crayon, nous voyons un petit Lapin dessiné au-dessus de la légende suivante :
8 h. 1/2. La Coupée. — Lapin qui est venu me regarder pendant que je faisais les vers qui sont de l’autre côté.
Quelques vers et quelques petits dessins ; çà et là, des feuilles séchées entre les pages.