Monsieur, ce que vous entreprenez est bon et utile. Faites[1].
Ce que nous disons du christianisme ne touche pas Jésus-Christ. Jésus-Christ s’est donné pour fils de Dieu, comme nous tous, mais pour Dieu jamais. Les constructeurs, les bâtisseurs, les faiseurs sont venus ensuite : ils ont défiguré son œuvre. Jésus-Christ est un diseur de vérités, non un arrangeur de mensonges. — Au dix-huitième siècle, ce que Jésus-Christ avait commencé, Voltaire l’a continué. Paix et bonheur aux hommes, au grand apôtre a succédé le grand philosophe.
C’est ainsi que marche l’humanité.
Je vous félicite, votre travail va au but, je vous serre les mains.
Ce puissant esprit, ce grand cœur a disparu, madame, nous ne le voyons plus, mais il est toujours là. Pleurons, et espérons.
C’est un magnifique livre[5], je le lis lentement, comme je vous l’ai promis, mais je le relirai souvent.
Faites-moi la grâce de venir, avec votre charmante fille, dîner avec moi jeudi prochain 10 juin.
Vous voir est bon, doux et charmant.