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pendant que le maître enseigne. Vos comédies me prennent rêveur et me laissent pensif. Que de choses dans le sourire de la muse !

Continuez. Vous êtes de ces hommes que l’avenir voit. Tout ce que vous faites lui appartient. Allez, et aimez-moi.

Victor Hugo[1].


À Léon Cladel.


10 juin 1879, Paris.
Mon cher confrère,

J’ai commencé à lire votre livre, ce livre que vous m’avez dédié dans une si noble lettre[2].

C’est beau, et c’est bon ; c’est puissant et c’est excellent. Le temps me manque pour le lire en une fois, comme je le voudrais, mais je tiens à vous écrire tout de suite mon émotion. J’ai vu hier Madame Léon Cladel. Nous avons pris jour pour votre retour. Je vous dirai alors tout ce que me fait éprouver ce livre, marqué d’une griffe et touché par une aile.

À bientôt. À toujours.
Victor Hugo[3].


À Alfred Sirven[4].


Hauteville-House, 9 août.

Votre homme noir est terrible, et vous le racontez puissamment. Je vous félicite, monsieur, de ce livre. Votre nom vous engage envers Voltaire, et votre talent doit aide et concours à la grande œuvre commencée par cet esprit. La société actuelle a besoin de ces grandes leçons de la libre pensée. J’espère pour vous un beau succès.

Croyez à mes cordiales sympathies.

Victor Hugo[5].


À Edmond About.


2 septembre.

Cher confrère, j’arrive, je viens des bords de la mer. J’ai eu enfin le temps de lire votre tout excellent livre[6]. Je tiens à vous remercier de cette

  1. Collection Louis Barthou. — Lettre reliée dans l’exemplaire des Odes funambulesques.
  2. Ompdrailles ou le Tombeau des lutteurs.
  3. Les Nouvelles littéraires, 30 mars 1935.
  4. Inédite.
  5. Maison de Victor Hugo.
  6. Trente et Quarante.