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reux ici. Votre lettre m’arrive et me charme, elle est pleine de votre noble esprit, elle ressemble à votre main serrée. Venez. (Mademoiselle, je vous conjure d’amener votre père.)

Votre ami.
Victor Hugo[1].


À Jules Simon[2].


6 7bre 1878.

Cher Jules Simon, votre lettre me charme. Elle est douce pour moi, et bonne pour tout le monde. Oui, je crois, comme vous, que les grosses crises sont passées, et que le sénat républicain fermera à double tour la lourde porte révolutionnaire. Nous allons revenir à la politique vraie, à la politique heureuse, à votre politique, et nos voix se répondront, et nos mains se serreront.

Je suis à vous ex imo corde.

Victor Hugo[3].


À Paul Meurice[4].


17 sept.

Venez, cher doux ami, l’air marin mettra tout à fait sur pied mademoiselle Paule en deux jours, elle sera forte comme elle est charmante. Venez. Voilà un mois que les chambres vous attendent. Madame Drouet me charge de vous dire qu’elle vous aime bien. Je m’ajoute à elle. Nous vous attendons, nous vous voulons, nous vous implorons. Venez bien vite tous les cinq[5].

Petite Jeanne et petit Georges sollicitent ces demoiselles, et moi, ma foi, je vous embrasse.

V.[6]


Au président de la Ligue internationale de la paix
et de la liberté.


22 septembre 1878, Guernesey.
Cher confrère et cher président,

Je ne puis, à mon grand regret, accepter la présidence que vous me faites l’honneur de m’offrir. Je suis retenu ici, mais vous savez combien je m’associe

  1. Collection Paul de Saint-Victor.
  2. Inédite.
  3. Communiquée par Mlle  Marguerite Simon.
  4. Inédite.
  5. Paul Meurice avait, outre ses trois filles, une fille adoptive.
  6. Bibliothèque Nationale.