Je reçois vos épreuves superbes. Merci et bravo. Vous réussissez avec tout. Même avec une vieille caboche comme la mienne. Vous me l’offrez, et je vous la donne.
À bientôt, cher et charmant confrère.
Je vous envoie, pour payer ma place à la conférence d’avant-hier, cinq cents francs, partageables par moitié entre la caisse de la souscription ouvrière et la caisse de secours des familles de condamnés politiques.
Recevez mon plus cordial serrement de main[4].
Mon honorable et cher collègue, le moment approche où je vais avoir à parler pour l’amnistie. Je m’adresse à votre bonne grâce si cordiale. Pourrais-je avoir, pour ce jour-là, et pour les personnes de ma famille, quatre places dans un lieu réservé où je puisse les conduire avant la séance et les reprendre après ? Je compte sur votre gracieuse réponse, et je vous remercie d’avance, cher compagnon d’exil et de sénat.
- ↑ Inédite.
- ↑ Collection Nadar.
- ↑ Édouard Lockroy était trésorier général de la souscription pour l’envoi d’une délégation ouvrière à l’exposition de Philadelphie.
- ↑ Copie reliée au manuscrit des Documents, Actes et Paroles. Depuis l’exil, et reproduite dans l’Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale. — Bibliothèque Nationale.
- ↑ Communiquée par la librairie Andrieux.