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Merci de tout et pour tout. Vous voyez que vous êtes mon guide. Tenero duce et auspice tenero.

V. H.[1]


Au même[2].


H.-H., 10 juillet.

Victor est d’avis que j’écrive un mot à M. J. Levallois. J’y ai peu de pente. Pourtant je cède. Voici ma lettre. Soyez assez bon pour la lire et la transmettre, cher Auguste.

Autour de moi on pense que l’erreur relevée par moi est une perfidie qui a pour but de me mettre toute la critique à dos. Je ne compte plus avec les haines, et vous savez ma devise :

Je suis hippopotame.
Ma peau point ne s’entame.

Je n’oublie pas madame Ernest Lefèvre. Dites-le lui bien. Seulement en ce moment je suis abruti de lettres à écrire. Et puis Victor a eu de très vives et de très douloureuses inquiétudes qui commencent à se calmer[3]. J’ai pris ma part de son angoisse. À bientôt, cher Auguste. Pour combien de temps êtes-vous encore à Paris ?

Tuus.

Je date de Weymouth à cause de Bénézit[4].


À Monsieur à pasteur André William Monod[5].


Hauteville-House, 11 août 1864.
Monsieur,

Ce que vous me dites de votre honorable et respectable père me touche profondément ; j’espère le lui dire un jour à lui-même dans cette vie meilleure où sont les âmes. Vous avez raison de vénérer cette noble mémoire. Je vous remercie de votre lettre excellente, et je vous offre l’expression de ma haute et sincère estime.

Victor Hugo.
  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Emily de Putron, la fiancée de Victor, était déjà très malade. Elle mourut l’année suivante.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Inédite.