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1859


Au même[1].


2 janvier.

Quel étourdi je suis, et vieil étourdi, hélas ! Quand j’ai annoncé votre fraternel envoi de 100 fr. aux proscrits, tous se sont récriés en remerciements et explosions d’affection pour vous ; j’ai été prié de vous remercier au nom de tous, et c’est justement ce que j’ai oublié dans ma lettre. Je disais bien : j’oublie quelque chose. Ce quelque chose était tout bonnement l’essentiel. Recevez donc le serrement de main des proscrits, et ajoutez-le aux bravos des heureux. Heureux, dis-je, car ils voient Fanfan la Tulipe[2].


François-Victor[3].
Aux bons soins de M. Verboeckhoven.


H.-H., 17 février.

Permets-moi, mon Victor, de t’offrir encore un autographe, celui-ci peu cher, une dizaine de francs. C’est un nommé Vcestever, qui devenait pressant. Je l’ai payé. Voici son acquit.

Maintenant examine la note ci-derrière du Barbet High Street[4]. Il fait remonter ta dette à 1858. Est-ce bien réel ? Je me défie des marchands d’ici, pris par moi plusieurs fois en flagrant délit de tentatives pour faire payer deux fois des notes déjà acquittées. Ils comptent que les quittances seront perdues et réclament, quoique payés. Épluche un peu le Barbet.

Tendre embrassement à toi, mon Victor, et aux trois autres personnes de votre quatrinité.

V.

Je vous envoie la Gazette de Guernesey qui reproduit l’article de Kesler[5].


À Paul Meurice[6].


H.-H., 17 mars.

Si je vous écrivais toutes les fois que ma pensée se tourne vers vous,

  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. La lettre de Victor Hugo est écrite au verso d’une facture de Barbet.
  5. Bibliothèque Nationale.
  6. Inédite.