C’est un peu comme si l’on justifiait la justice. Nous en sommes donc là ! Votre livre est excellent ; tout y est raison, équité et vérité ; c’est de l’histoire d’honnête homme, et je vous envoie du fond du cœur ma plus sympathique adhésion.
Vous êtes une belle âme et toutes les effusions de votre cœur vont à mon cœur. Maintenant que vous dire ? Ce serait doux et charmant de faire ce que vous me demandez, car j’aime cette femme qui est une grâce et qui est un esprit[2]. Mais je ne fais plus que des vers sévères et sombres, des vers de devoir, songez à mon profond deuil. Je suis aux pieds de madame Déjazet, et à vos pieds, madame.
Je lis votre page Pendant l’Exil. Cher Auguste, vous parlez de moi comme je pense de vous. Vous ajoutez tous les jours à mon admiration et à ma reconnaissance.
J’attends Faust pour dimanche, et l’avenir l’attend pour l’immortalité.
Votre lettre m’émeut, et je sens remuer pour vous mon vieux cœur de frère. Oui, racontez vous-même vos actions superbes ; racontez-les à l’Italie, racontez-les à la France, racontez-les au monde. Les Mille seront glorieux