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la convention postale, désormais j’affranchirai mes lettres, mais on n’a pas encore de stamps pour cela à Jersey. — Toutes mes tendresses à qui n’a pas oublié.


Au même[1].


[Fin 1853.]

Je ne veux pas, cher poëte, que cette lettre parte sans vous porter un mot[2]. Cette fois, chose inouïe, je ne vous parlerai point d’affaires. Mes deux dernières lettres vous en ont, Dieu merci, assez assommé. — Vous me demandez des critiques sur votre charmant livre ; je n’ai pas la force qu’il faut pour cela ; je ne critique pas la femme à l’heure où elle m’enivre ; je suis ravi et reconnaissant. Fâchez-vous, si bon vous semble. N’oubliez pas, je vous prie, la petite commission qui était à la troisième page de ma dernière lettre. Huit adresses vaudraient encore mieux que six. Pourrez-vous me faire parvenir l’écrit de M. de Mirecourt ? — Bon, voici encore une peine que je vous donne. Indulge et ama[3].


1854


Au même[4].


Jeudi 25 janvier.

Cher ami, pardonnez-moi de faire de l’enveloppe la lettre même. Ceci devant tenir dans une autre lettre, je cherche l’exiguïté du format. Je profite d’une voie sûre pour vous faire tenir ce mot. Il y a juste aujourd’hui quinze jours je vous ai envoyé par l’Angleterre une lettre assez importante. Je suis un peu inquiet. Cette lettre vous est-elle parvenue ? elle était affranchie, et voici ce qu’elle contenait : 1° une commission très délicate et très importante pour M. de Girardin relative aux 500 fr. qu’il destinait à notre caisse de secours. 2° une lettre pour Mme d’Aunet dont l’adresse était écrite à l’encre bleue. Avez-vous reçu le tout ? qu’a dit M. de G. ? Avez-vous eu la bonté de transmettre la lettre à Mme d’Aunet ? Seriez-vous encore assez bon pour répondre le plus tôt possible aux questions que voici : Mme d’Aunet vous a-t-elle remis de ma part un dessin portant mon nom en grosses lettres ?

  1. Inédite.
  2. Au verso d’une lettre d’Auguste Vacquerie à Paul Meurice.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Inédite.