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journal. Mais son voyage coûterait 100 fr. L’Événement peut-il faire ces frais ? Vous seul pouvez décider cela, dans votre double et souveraine appréciation de rédacteur et de gérant. Décidez donc. Ce que vous jugerez sera bien jugé.

Nous serons de retour mardi à 5 heures du matin.

Je vous serre la main.

Victor H.[1]


À Madame Hortense Cornu[2].


30 mai.

Tout de suite, Madame.

Je vous envoie le mot pour M. de Girardin. Votre gracieuse intervention personnelle ne peut qu’être éminemment utile. Je ne sais pas s’il est vrai qu’il puisse quelque chose pour M. Oswald, mais je suis sûr qu’il fera ce qu’il pourra.

Tout à vos pieds, tout à vos ordres.

Victor Hugo[3].


À Crémieux[4].


24 juin 1851.

Voici, mon éloquent et cher collègue, de braves ouvriers qui me demandent de les introduire près de vous. Ils vous expliqueront leur affaire ; ils ont pour eux l’honnêteté, la vérité, le bon droit ; ils veulent avoir aussi l’éloquence ; ils s’adressent à vous.

Vous tendrez la main à ces dignes et excellents concitoyens.

À bientôt, et toujours à vous du fond du cœur.

Victor Hugo[5].


À François-Victor[6].


[1851.]

Charles n’y est pas.

Mon pauvre enfant, je suis fâché que tu ne sois pas venu ce matin. Nous aurions causé et je t’aurais donné de la pâture. Il faut que tu t’en tires aujourd’hui comme tu pourras[7].

Cite les journaux sur votre acquittement. Fais le relevé d’après le Moni-

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Collection Pauley.
  4. Inédite.
  5. Communiquée par Mme  Roussy, petite-fille de Crémieux.
  6. Inédite.
  7. Il s’agit sans doute d’un article pour l’Événement.