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Au même[1].


27 [janvier 1842], 2h après midi.

Voici, Monsieur, tout le paquet d’épreuves. Je vous prie de me les conserver avec le plus grand soin et de me les rendre, car elles me seront indispensables pour la vérification et la correction des éditions ultérieures.

Je vous rappelle les annonces aux journaux dont je vous ai envoyé la liste et je vous prie d’agréer mes plus affectueux compliments.

Victor H.

Je n’ai pas encore reçu les 30 exemplaires[2].


Au même[3].


Ce mardi matin [8 février 1842].

Voici, Monsieur, une note qui m’est envoyée par un rédacteur français du Courrier belge de Bruxelles. Je crois qu’il serait important et utile à vos intérêts de la faire publier par le plus de journaux possible, et le plus tôt qu’on pourra.

S’il vous était possible de faire ce soir l’interminable voyage de la place Royale, je serai chez moi de sept heures et demie à huit heures et demie, et j’aurais à vous dire beaucoup de choses importantes et pressées.

Mille pardons et mille affectueux compliments.

Victor H.[4]


À Monsieur Henri Berthoud[5].


Ce mercredi [9 février 1842].

Votre livre est charmant[6]. Je le fais mettre de côté pour le relire cet été sous les arbres à la campagne. Votre style doux, fort et fin, est de ceux qui se soutiennent même à côté de la nature et dont le charme semble s’accroître encore quand il y a de l’ombre et du soleil sur les pages. Les poëtes seuls ont de ces privilèges-là, et vous êtes poëte.

Mettez-moi aux pieds de madame Berthoud. Vous savez comme je suis à vous.

Victor H.[7]
  1. Inédite.
  2. Communiquée par la librairie Blaizot.
  3. Inédite.
  4. Communiquée par la librairie Blaizot.
  5. Inédite.
  6. La Bague antique.
  7. Communiquée par la librairie Andrieux.