Vous savez avec quelle violence absurde on nous attaque[1]. Vous seriez bien aimable de faire insérer dans le Courrier (entrefilets) et répéter dans la Patrie une vingtaine de lignes que Vacquerie vous enverra à ce sujet. — Demain mardi il serait bon que cela parût, n’est-ce pas ?
Mille amitiés dévouées. Mille remercîments.
Votre jour sera mon jour comme votre poésie est ma poésie. J’aime les vers que vous faites et je choisis l’heure que vous choisissez. Si vous voulez absolument tenir compte des cent choses qui m’encombrent, laissez passer cette semaine. Et puis prenez le plus prochain [jour] dans la semaine prochaine, et faites-nous le savoir. Nous accourrons.
Nous traiterons à fond la question éditeur. Je suis tout à vous, et disposez de moi. La gloire en ce temps-ci ressemble fort au vieil enfer payen, avec son cerbère qui est l’éditeur. Seulement, celui-ci est pire que l’autre. D’abord il n’a souvent pas de tête du tout ; l’autre en avait trois. On savait à qui parler. Peut-être ensuite ne sera-ce pas sans peine que vous lui ferez accepter, à ce stupide, les gâteaux de miel de votre douce poésie. L’ancien Cerbère de Virgile eût baisé vos pieds.
Moi je baise les belles mains de madame la princesse Mertschersky, et je serre les vôtres.
Permettez-moi, Monsieur le ministre, au moment où la place de chef du bureau des travaux historiques est vacante, de vous rappeler tous les titres de M. Didron. M. Didron est actuellement le plus ancien secrétaire des comités, et la fonction de secrétaire général des comités ne serait rem-
