Mille pardons, monsieur, de vous avoir tant fait attendre. Je vous obéis en tout afin que vous m’excusiez. Voici la lettre pour l’éditeur Spacham. Envoyez-moi l’Album, ou apportez-le moi, ce qui me procurera le plaisir de vous serrer la main.
Hier 28 je me suis présenté chez vous pour vous remettre un exemplaire de mon nouvel ouvrage[3] dont j’espère que vous me permettrez de vous faire l’hommage.
J’ai l’honneur de vous l’envoyer aujourd’hui avec instante prière de l’agréer.
Veuillez, s’il vous plaît, agréer, Monsieur, l’assurance de mon amitié aussi sincère que mon admiration pour votre talent.
Votre dévoué serviteur.
Vous avez pris, monsieur, une noble habitude, celle de faire souvent de beaux vers, et vous m’en avez fait prendre une très douce, celle de les lire.