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dans lequel nous barbotons. Quel noble et grand esprit vous êtes ! Vous luttez, vous vaincrez. Hélas ! moi je suis garde-malade. De là, mon absorption et mon silence. Dès que Victor ira mieux, je le mènerai dans le Midi : là nous serons près de vous, et j’aurai, j’espère, le bonheur de vous baiser la main, vaillante Muse.

À vous. Con todo mi corazon.

V. H.[1]


À Paul Meurice[2].


Lundi 17 [novembre 1873].

Cher Meurice, je crois que décidément la meilleure rectification est celle-ci :

S’il y avait mille fusils dans le bois…[3]

Il y a une petite erreur dans le reçu du Rappel que voici : La somme que Michaëlis m’a remise et que j’ai tenu à honneur de transmettre au Rappel sans en distraire un centime est

onze mille 330 francs


et non dix comme il est dit par mégarde dans le reçu. Voulez-vous être assez bon pour prier Ernest Lefèvre de rectifier l’erreur. Merci et pardon.

À vous de toute âme[4].


Au même[5].


5 décembre.

Cher ami, mon ourserie recule devant Marion de Lorme ce soir. Je mets ma loge aux pieds de madame Meurice. Voulez-vous être assez bon pour la lui offrir de ma part.

Si nos amis du Rappel désirent des places, en voici. Voulez-vous avoir la grande bonté de les leur transmettre de ma part ?

Vale, et ama nos.
V.[6]
  1. Gustave Simon. — Victor Hugo et Louise Colet. La Revue de France, 1er juin 1926.
  2. Inédite.
  3. Quatrevingt-treize.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Inédite.
  6. Bibliothèque Nationale.