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yeux, promet un organe de plus à la justice et à la vérité. La Savoie, qui est si profondément française, vous comprendra et vous applaudira. Courage. Je vous envoie tous mes vœux de succès.

Victor Hugo[1].


À Paul Meurice[2].


H.-H., 27 janvier.

Que vous êtes bon de m’avoir nommé dans ce charmant chapitre le Pan de la prose ! Comme je suis fier d’être dans ce beau livre ! Je vous envoie les bravos éperdus de notre lectrice fanatique qui regrette, comme moi, la rue Pigalle, et qui adore le Bon Lahire. Avec quel art vous ramenez ces questions de patries délivrées et de libérations de territoires ! Donnez-nous en beaucoup. Donnez-nous en toujours[3].

Je vous envoie pour Marion la note finale que vous avez désirée avec raison. Est-il utile que j’en revoie l’épreuve ?

Oh ! que je voudrais vous avoir là ! Je vous lirais ce que je fais. Il me semble que vous n’en seriez pas mécontent.

Je vous embrasse[4].


À Jean Aicard


H.-H., 27 janvier.

Cher poëte, je viens de lire votre Mascarille[5]. C’est charmant et beau.

Molière regardait avec les autres dieux.

Et moi, qui ne suis que du parterre, j’applaudis. Mon applaudissement a des ailes pourtant, et il s’envole pour aller à vous, par-dessus l’océan. Ouvrez-lui votre fenêtre et recevez-le bien.

Tuus.
V. H.

Voulez-vous être assez bon pour transmettre cette lettre à M. La Palud, qui est de vos amis[6].

  1. Lettre publiée en tête d’un roman de Louis Thiabaud : Les Exploits d’un ermite.Bibliothèque Nationale. Copie.
  2. Inédite.
  3. Ici des comptes.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. À-propos en vers écrit pour l’anniversaire de Molière, 15 janvier 1873.
  6. Communiquée par M. Léon de Saint-Valery.