imbécile d’adoration pour ces chers petits êtres qui commencent quand nous finissons. Marion aussi aurait besoin de moi ; je sens et je sais tout cela. Mais que faire ? Paris me réclame et la solitude me tient. J’ai une chose, que je crois importante, à finir[1], Deo volente, et je ne puis achever cette chose que dans la grande concentration du travail sans distraction et sans relâche. Vous en jugerez plus tard, et vous ne me donnerez peut-être pas tort. En attendant, aimez-moi toujours un peu ; remplacez-moi à Marion, et près de Marion, dites à mademoiselle Favart mes vœux passionnés pour son succès, et mettez mes plus tendres respects aux pieds de madame Pierre Véron.
Je suis à vous du fond du cœur.
Hauteville-house vous espère tous les deux à la saison prochaine. J’irai à Paris vous chercher.
Je suis chargé des plus gracieux compliments pour vous et madame Pierre Véron qui, nous l’espérons bien, est maintenant aussi bien portante qu’elle est belle. Voilà un maximum de santé[2] !
Cher Meurice, vous savez mieux que moi, absent, ce qui est possible à la 1ère de Marion. Je voudrais bien que M. Perrin pût donner une loge destinée à mes excellents amis Émile Deschanel et le docteur Marchal de Cabri. Ils s’adressent à moi, je m’adresse à vous.
Je suis presque honteux de vous accabler ainsi de mes affaires ; mais je suis le condamné du travail ; de là mon absence. Pardonnez-moi et aimez-moi.
Rédacteur en chef du Journal les Alpes.
Votre excellent programme[5], que je vous remercie de mettre sous mes