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chambre d’honneur au premier et je serai ravi de mettre les clefs de ma maison aux pieds de ma belle et éloquente Marion. — Est-ce tout ? non. Je vous embrasse bien tendrement, chère Alice, et Petit Georges, et Petite Jeanne, et toi, mon bien-aimé Victor. La veille du jour de l’an, je ferai porter leurs étrennes aux deux petits anges.

Papapa.

Vos raisons pour ne pas publier la lettre au Ségur sont excellentes, j’approuve.

Il ne perdra rien pour attendre.

Tendre embrassement de ces dames pour Alice et pour toi. Madame Drouet, qui t’adore, affirme que tes articles ne se sont jamais mieux portés.

J’attends les lettres des deux petits. Je suis avide de leur style[1].


À Paul Meurice[2].


H.-H., 24 Xbre.

Si je vous remerciais, cela remplirait ma lettre, donc je me borne à vous aimer. Continuez vos bontés à cette brave famille Lanvin qui en est digne. Tâchez de trouver un coin utile pour le fils au Rappel, il redeviendra l’homme zélé et l’excellent employé qu’il a été et qu’il doit être. Nous espérons tout de vous.

Cher ami, je remplace, dans votre explication du succès du Peuple Souverain, Notre-Dame de Paris par Le bon Lahire. Cette rectification faite, j’applaudis des deux mains et je suis bien content.

L’état de siège rendait probablement difficile la publication de l’Année terrible illustrée par livraisons. Vous avez bien fait de restreindre la chose au volume actuel qui est superbe. Quand vous verrez M. Flameng, félicitez-le de ma part.

Vous avez bien raison de me demander de vous fixer des dates pour mes paiements.

Le 28 décembre, Victor vous présentera un bon de 6 107 fr. Et Lanvin, un bon de 495 fr.

6 602 fr.

Dans les premiers jours de janvier (je vous écrirai la date fixe) la Banque nationale vous présentera une traite de 7 375 fr.

Ces deux paiements ensemble feront 13 977 fr.

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.