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À Auguste Vacquerie[1].


Mardi 16 avril.

Puisque toutes vos rougeoles ont disparu, cher Auguste, et puisqu’il n’y a plus que nous qui soyons encore coupables de coqueluche, est-ce que vous ne pourriez pas passer par-dessus la terreur que peuvent inspirer Georges et Jeanne, et reprendre vos bonnes et douces habitudes ? Je vous préviens que la table de famille vous attendra résolument dimanche ainsi que M. et Mme  Ernest aux pieds de laquelle je me mets.

Nous comptons sur vous trois, et je vous aime de tout mon vieux cœur[2].


À Paul Meurice[3].


Samedi.

Cher Meurice, rien ce matin ; à 5 heures, moi absent, on a apporté 100 exemplaires, édition du Rappel ; c’est-à-dire justement ceux qui ne peuvent me servir. Que faire ? Remporter ceux-ci et en apporter d’autres. Sans doute ; mais que de peine tout cela vous donne ! Je suis tout en colère contre ceux qui ont fait ce mistake. Pardonnez-moi tous ces ennuis.

En attendant, le temps se passe, et les exemplaires devraient être en route pour leurs destinataires.

Il faudrait que M. Claye fît reprendre ces 100 Rappel ci m’en envoyât cent autres.

À vous.
V.


Au même[4].


Samedi, 6 h. du soir.

Il me semble que la dédicace[5] serait bien ainsi. Qu’en pensez-vous ?

Vous me rendriez un fier service de faire retrouver par un feuilleteur dans les bureaux du Rappel, la phrase de Trochu sur mon képi (dans son premier discours).

  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Inédite.
  5. Dédicace de L’Année terrible.