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À Edgar Quinet.


7 Xbre.
Mon illustre ami,

Votre belle et noble lettre est une émotion pour moi. J’y sens votre main serrant la mienne. À bientôt. Mettez-moi aux pieds de votre généreuse et charmante femme.

Tuus.
Victor H.[1]


À Monsieur E. de Biéville[2].


Jeudi 22 Xbre.

Mon cher et cordial confrère, vous avez écrit sur Napoléon le Petit une page éloquente que le Rappel[3] a reproduite. Je serais heureux de vous serrer la main. Si vous n’avez pas peur d’un dîner de famine, vous seriez bien aimable de venir vous asseoir à ma cantine. Pavillon de Rohan, r Rivoli 172 après-demain samedi à 6 h. 1/2.

Votre ami.
Victor Hugo[4].


À Joseph Magnin[5].


décembre 1870.
Monsieur et cher Ministre,

Je vous demande une exception, mais je vous la demande pour une exception. T. Gautier est, comme poëte, comme écrivain, comme critique, comme artiste, un des hommes qui honorent notre temps. S’il s’adressait à vous directement, vous feriez ce qu’il désire ; il me croit un crédit qu’il a, certes, plus que moi ; mais puisqu’il le veut, je vous fais sa demande. La voici : Gautier a un cheval, ce cheval est réquisitionné, Gautier l’aime, et

  1. Bibliothèque Nationale. Nouvelles acquisitions françaises.
  2. Inédite.
  3. 20 décembre 1870.
  4. Communiquée par M, Albert de Biéville.
  5. Ministre de l’Agriculture et du Commerce.