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Au même[1].


H.-H. In haste. Dimanche 31 mai.

Mon Victor, voici sous ce pli une traite à ton ordre sur Mallet frères de 700 fr. Les 200 fr. de ton mois prélevés, il te restera 500 fr. sur lesquels tu paieras cet impôt belgiquois (qui me paraît excessif et revient souvent). Le reste tu l’auras en compte pour la dépense de Bruxelles. — Lis la lettre ci-contre qui t’est adressée. Vois si tu peux concéder la chose, à moins que tes traités s’y opposent. Fais une réponse prompte et cordiale. — Mon enfant bien-aimé, il me tarde de te serrer dans mes bras. - Toi et tous.

V.

Je t’apporterai toute la galerie Hugo. A. Garnier m’a remis pour toi un exemplaire complet[2].


À Madame Victor Hugo[3].


H.-H., 11 juin.

Je sais, chère femme bien-aimée, que le statu quo se maintient pour toi dans de très bonnes conditions, et j’espère que notre réunion prochaine à Bruxelles te rendra toute ta santé en nous rendant toute notre joie. — Voici de l’argent en attendant. Tu trouveras sous ce pli une traite à ton ordre sur Mallet frères de 2 600 fr. Sur ces 2 600 fr. paie tes quatre mois de loyer échéant

le 17 juin 1 400
Il te restera en compte 1 200

2,600

Je travaille. Je suis bien content que Charles travaille. Je pense à notre Georges. Je le vois dans le passé, je le revois dans l’avenir.

Ne demande plus d’argent à Meurice. Il m’écrit qu’il n’en a plus à moi, ou qu’il en a bien peu, s’il lui en reste.

Dis à Vacquerie que je vais lui écrire.

Je t’embrasse tendrement.

V.[4]
  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.