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À Auguste Vacquerie[1].


H.-H., 31 Xbre.

Cher Auguste, en même temps que ce mot, vous recevrez, en book-post, sept cartes de visite :

Vous ;                                        Henri Rochefort ;
P. Meurice ;                                Alph. Lecanu ;
P. de St-Victor ;                           Ph. Burty ;
Ém. Allix ;

Chaque dessin porte le nom du destinataire (quel grand mot !) Voulez-vous être assez bon pour les transmettre ?

Je vous ai écrit hier. Ma lettre contenait, outre une lettre pour ma femme, un petit imprimé. Cela vous est-il arrivé ?

Dites à ma femme qu’il y a une grande misère de naufragés à Blackenbergh, et que j’abandonne à ces pauvres familles mon droit d’auteur de la 1re de Ruy Blas à Bruxelles.

La bonne année 1868 sera la grande année si elle nous donne Faust.

Tuus.
V.

S. V. p. ce mot pour Meurice[2].


À Paul Meurice[3].


H.-H., 31 Xbre.

Cher Meurice, avez-vous reçu dans mes deux dernières lettres, 1°, une Voix de Guernesey pour M. Berton. 2°, une lettre pour Henri Rochefort, contenant un petit document ? — Je me défie de la poste.

Aujourd’hui je vous envoie ce petit mot par Auguste, plus ma carte de visite annuelle. Je l’ai faite moins sombre qu’à l’ordinaire pour qu’elle fasse sourire ma belle reine d’Espagne.

Pauca meo Gallo, sed quia lent ipse Lycoris.

Voici un nouvel an. Nouveaux succès pour vous, nouveaux bravos, ce qui sera nouvelle joie pour moi. Je me souhaite ma bonne année en triomphes pour vous.

Et je vous embrasse.

V.[4]
  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.