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À J. Claye[1].


Hauteville-House, 16 9bre 1862.
Mon cher M. Claye,

J’ai bien tardé à répondre à votre bonne et charmante lettre. M. Castel vous en aura dit la cause. C’est pourquoi j’entre immédiatement en matière.

Ma lettre. Pas de petites capitales pour les noms propres (M. Paul Chenay, M. Castel) là où ils sont mêlés au texte. Les imprimer dans le même caractère que le texte.

Page 3, ligne 18, il y a plein pied ; il faut plain-pied (étymologie plano pede).

Les gravures sur bois. MM. Castel et Chenay vous diront que le tirage de dix seulement est autorisé par moi ; savoir les numéros 1, 4, 6, 9, 13, 19, 20, 22, 23, 24, de votre épreuve. Plus le frontispice Chelles. En tout onze. Les quatorze autres ne doivent pas paraître. Envoyez-moi, pour qu’il n’y ait plus de mistake, épreuve nouvelle des dix gravures sur bois que j’autorise.

M. Th. Gautier fait un texte que je serais heureux de lire ; serez-vous assez bon pour m’en envoyer épreuve.

N’imprimez, je vous prie, aucun prospectus de cet album sans m’en envoyer épreuve. M. Castel, du reste, a dû vous faire cette recommandation.

Je finis en hâte, car la poste me presse, et je vous envoie bien vite mon cordial serrement de main.

Victor Hugo[2].


À Auguste Vacquerie[3].


17 novembre [1862].

Merci, cher Auguste, de votre splendide page sur la comète à propos des Misérables. C’est une admirable et charmante strophe. S’il y a du vrai dans ce que vous dites, je vous préviens que vous êtes destiné à donner de la besogne aux astres.

Vous avez, à ce qu’il paraît, la plus jolie Marguerite qu’il y ait, elle vous inspire une poésie exquise et vraie qui remplit vos lettres. Remerciez-la des rallonges qu’elle met à mon nom.

  1. Inédite.
  2. Communiquée par la librairie Cornuau.
  3. Inédite.