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présume que M. Dubois[1] aura de lui-même fait cette réflexion, mais en tout cas seriez-vous assez bon pour veiller à ce qu’il soit expliqué que c’est par une voie indirecte que ces strophes sont parvenues au Globe. Autrement il ne manquerait pas de gens pour dire que je n’ai fait cette espèce de bonne œuvre poétique (si pareille chose mérite un tel nom) que pour avoir occasion de la publier, et vous savez s’il en est quelque chose. Là est le péril, vous seriez bien bon de m’en préserver.

Pardon et merci. Je n’oublie pas que je dois vous aller prendre pour une répétition. Mais je veux attendre encore un peu. J’ai de la coquetterie pour mes acteurs.

À vous de cœur.
V. H.[2]
Ce 28 janvier.


À Monsieur L. Richard,
14, place du Louvre.


5 février 1830.

Vous me disiez il y a quelque temps, monsieur, chez notre ami commun Achille Devéria, qu’il était à votre connaissance que des lectures, soit partielles, soit totales d’Hernani, avaient eu lieu en plusieurs endroits et que vous teniez ces détails de quelqu’un qui avait assisté à l’une de ces lectures. Vous seriez bien bon et je serais bien reconnaissant si vous me transmettiez des détails plus précis, comme par exemple le nom de la personne chez qui la lecture se serait faite et celui du témoin oculaire qui vous en aurait parlé. S’il vous était possible de m’envoyer ce détail dans le délai le plus court, vous ajouteriez à la reconnaissance que je vous dois déjà pour d’autres preuves de bonne et cordiale amitié.

Votre bien dévoué,
Vor Hugo[3].
  1. Directeur du Globe, qu’il avait fondé en 1824 avec Pierre Leroux.
  2. Docteur Parturier. Bulletin du Bibliophile, 1933. Collection de Mme Aubry-Vitet.
  3. Collection Louis Barthou.