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21 mars.

Si, par impossible, tu avais encore quelque chose à me faire savoir, comme tu n’auras plus d’occasion de me parler, tu pourras m’écrire par la poste à cette adresse :


à M. Victor Hugo, de l’Académie des Jeux floraux, poste restante, au Bureau général, rue Jean-Jacques Rousseau, à Paris.


Ce vain titre m’aura servi au moins une fois ; grâce à lui, tu seras sûre que ta lettre ne tombera qu’entre mes mains. Je passerai pendant huit jours, du 22 au 30 mars, une fois dans la journée à la poste. Si dans cet intervalle on ne me remet pas une lettre de toi, c’est qu’alors tu n’auras plus eu rien à me dire.

Adieu, j’aurais peut-être déjà dû cesser de te tutoyer, je l’aurais dû, mais je ne l’ai pas pu. Porte-toi bien. Adieu.