10e strophe[1]. — On peut, pour la remplacer, choisir entre les deux strophes suivantes :
Ce dernier trait suffit : leur bonté les condamne.
En taisant vos bienfaits, vous ravir au supplice.
Il croit vos chastes cœurs par la crainte abattus ;
Du mépris qui le couvre acceptez le partage ;
Souillez-vous d’un forfait ; l’infâme aréopage
Quoi ! ce trait glorieux qui trahit leur belle âme
En taisant vos bienfaits vous ravir au supplice.
Enfin dans la treizième strophe, on pourra, si l’on veut, substituer à Charlotte au front d’airain : Charlotte au cœur d’airain[2].
J’ai pris la liberté de voir M. de Moncabrié[3], qui n’a point encore reçu les exemplaires du recueil que vous avez la bonté de nous destiner. Peut-être aurais-je dû attendre que je pusse vous en accuser la réception avant de
- ↑ « (10e strophe.) On a critiqué dernier trait qui trahit, Tainville qui s’enflamme, le monstre alors tranquille. »
- ↑ « La 13e strophe nous a enchantés, mais on a regardé l’expression au front d’airain comme une phrase faite, qui, d’après l’usage établi, ne peut désigner que l’impudence. »
- ↑ « Vous recevrez franco de port chez vous, par l’intermédiaire de M. de Moncabrié, trésorier général des Invalides de la Marine, rue Mondovi, n° 4, deux exemplaires de notre recueil académique pour 1818 et 1819, l’un pour vous, l’autre pour monsieur votre frère. » (Lettre de M. Finaud, 20 mars 1819.)