1873.
MORT DE FRANÇOIS-VICTOR.
Guernesey. 17 janvier. — Décidément Thiers me tient parole. Cette fois encore Rochefort ne part pas.
22 janvier. — J’envoie à Paul Meurice qui veut bien me suppléer aux répétitions de Marion de Lorme un exemplaire unique de Marion de Lorme, 1831, avec chiffres et marques à l’encre de la main de Mme Dorval, variantes de ma main, et, sur la couverture, un siffleur dessiné par moi[1].
23 janvier. — Je reçois d’Émile Allix une lettre qui m’attriste. Mon Victor souffre[2].
25 janvier. — Les journaux anglais sont dupes de la mystification des journaux bonapartistes qui ont donné comme faits pour Napoléon III les vers que j’ai faits sur Charles X en 1837[3]. Tous les journaux anglais les reproduisent.
13 mars. — Il y a deux ans aujourd’hui que mon Charles a cessé d’être visible pour nous, mais j’espère qu’il ne nous a pas quittés. N’est-ce pas que tu es là, mon Charles bien-aimé ?
30 mars. — Deux comités électoraux de Lyon m’ont écrit, l’un le 16 mars, l’autre le 25, pour me prier d’être représentant de Lyon (siège vacant par