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Je lui pris la main, et je lui dis :

— À votre aise. Moi je ne m’abstiens pas. Je juge Cavaignac, et le pays me juge. Je veux le jour sur mes actions, et mes votes sont des actions.

Ce fut pendant le dépouillement de ce scrutin que M. Félix Pyat donna un soufflet à M. Proudhon qui lui rendit un coup de poing.




Avant l’échange du coup de poing et du soufflet, comme Félix Pyat abordait Proudhon en lui disant : — Pourquoi donc attaquez-vous tous les jours la Montagne ? — Proudhon s’est écrié : — Vous, une Montagne ! vous êtes un Parnasse de niais !