Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/6

Cette page n’a pas encore été corrigée

(6) D O R B À K. Va donner le signal aux gens qui nous attendent et partons sans différer. PETERS.\t_ ' Vous allez être obéi. ( Il sort. ) AUGUSTE.\t' Ah ! mon cher Dorbak > quel plaisir pour moi si j’ai la bonheur d’abattre le furieux animal que nous allons poursui¬ vre. J\t’ DORBAK.\t. Décidément vous n’êtes pas des nôtres 9 seigneur Donasko. x\td o n a s K o. . Non * mon ami.\t’ J » ' - .\tA N G E L A. Le palatin commence^ entrer dans Page du repos. Il ne court plus avec les jeunes gens.\t. AUGUSTE. Allons 9 mon oncle 9 laissez-vous tenter. D O N A 8 K O. Je reste pour tenir compagnie à ta mère, et recevoir le grand Maréchal 9 si par hasard il arrivait pendant ton absence» -\tA M É X T E , d part. Homme faux et méchantr ( On entend un air de cor. ) _\ta u o u s t e. y\t. J’entends le signal du départ. Adieu, ma mère. ( 11 fait un pas vers Amélie , elle se détourne avec une intention assez . marquée pour qu’il s’en aperçoive , alors il s’arrête. ) P A U L I N a. Va 9 mon fils, modère ton ardeur , et ne te fie pas trop à ton adresse. M. Dorbak, je vous recommande mon Auguste * ne souffrez pas qu’il s’expose imprudemment. dorbak, bas à Amélie. Patience et courage.\tz AUGUSTE. Marchons.\t\ Tous les chasseurs défilent au bruit de la musique et sortent par la montagne qui est au fond du théâtre. Peters a du y paraître le pre¬ mier, par un sentier qû’on ne voit pas. Quand le cortège est au mi¬ lieu de la montagne, Auguste s’arrête un instant et envoie à sa mère le baiser d’adieu. Tout le monde disparaît insensiblement ; la musique s’éloigne et se perd.\t? SCENE 111. PAULINA/DONASKO, AMÉLIE, ANGÉÈA. A M É L I E. Quelle insensibilité ! se livrer au plaiiir, quand la mort plaue'sur la tête de son frère ! -\t‘