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CHAPITRE VII




L’ARHAT[1]


90 Pour celui qui est arrivé au but, qui, à l’abri de l’affliction, est complètement et définitivement affranchi, qui est débarrassé de tous ses liens, la douleur n’existe pas.

91 Les hommes instruits se plongent dans la méditation, et ne se plaisent point dans une maison. Semblables à l’oie quittant son marais, ils quittent leur propre demeure.

92 Ceux qui n’entassent point de richesses, qui mangent les aliments prescrits, dont la grande affaire est l’affranchissement pur et simple de toute cause ultérieure d’existence, — la marche de ceux-là, comme celle des oiseaux dans l’air, est difficile à suivre.

93 Celui qui a détruit en lui la concupiscence, qui ne s’abandonne point à la bonne chère, dont la grande affaire est l’affranchissement pur et simple de toute cause ulté-

  1. L’Arhat, l’Arya arrivé au quatrième degré de perfection.